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Quelles Races De Chiens Sont Les Plus Sujettes à L'obésité Et Pourquoi ?
Quelles Races De Chiens Sont Les Plus Sujettes à L'obésité Et Pourquoi ?

Vidéo: Quelles Races De Chiens Sont Les Plus Sujettes à L'obésité Et Pourquoi ?

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L'obésité est aujourd'hui la première maladie nutritionnelle affectant les animaux de compagnie. Sa relation avec l'arthrite, les maladies cardiovasculaires, le diabète et la diminution de la durée de vie en font une maladie grave. La race est un facteur de risque connu chez les chiens et les descriptions officielles de la race peuvent favoriser ce facteur de risque d'obésité.

Facteurs de risque d'obésité chez le chien

Le vieillissement et la stérilisation sexuelle sont connus depuis longtemps pour augmenter le risque d'obésité chez les animaux de compagnie. Les niveaux d'activité diminuent à mesure que les animaux vieillissent. Les changements arthritiques associés au vieillissement diminuent davantage l'activité. Des niveaux d'activité réduits réduisent les besoins caloriques alimentaires. Sans ajustements dans les portions de repas, les animaux plus âgés prennent facilement de la graisse supplémentaire. La stérilisation sexuelle réduit les besoins caloriques jusqu'à 10-20 pour cent.

Le statut socio-économique du propriétaire d'un animal pose également un risque. Dorloter les animaux est beaucoup plus facile avec une richesse accrue. Le mode de vie et l'état corporel du propriétaire sont d'autres facteurs de risque non liés aux animaux de compagnie.

La race en tant que facteur de risque est moins comprise. Les Golden et Labrador Retrievers et les Terre-Neuves en surpoids sont la norme plutôt que l'exception. Les cockers, les carlins et les bichons ont la même tendance. Pourtant, les Whippets, les Boxers et les Setters maintiennent une condition physique plus idéale.

Alors, pourquoi la race fait-elle une différence ? Une nouvelle étude suggère que le libellé des standards de race peut être un facteur contributif. En reproduisant selon des normes spécifiques, la sélection génétique peut favoriser le risque de surpoids ou d'obésité.

Résultats de la recherche sur les races de chiens en surpoids

Des chercheurs vétérinaires néerlandais ont collecté les scores d'état corporel (BCS) de 1 379 chiens lors d'une exposition canine aux Pays-Bas. Tous les scores ont été attribués par le même nutritionniste vétérinaire certifié à l'aide d'une échelle de 9 points. Le BCS est un système visuel et de palpation (toucher) de classement de la condition physique d'un animal de compagnie. Les animaux domestiques sont observés et examinés de côté et au-dessus, en regardant de dos vers la tête. Les scores de 1 à 3 sont des animaux trop maigres et trop maigres. Les scores 4-5 sont considérés comme idéaux. Les scores 6-9 représentent différents stades de surpoids. La plupart des vétérinaires s'accordent à dire que les scores de 8 et 9 représentent des animaux de compagnie obèses. Le système BCS simple s'est avéré être en corrélation avec les mesures de graisse corporelle obtenues à partir de la technologie sophistiquée des rayons X (DEXA). Le système fonctionne aussi bien pour les chiens que pour les chats.

Les chercheurs ont ensuite analysé les scores BCS moyens par rapport aux normes des expositions de race. Ils ont constaté que le BCS moyen était corrélé au langage utilisé pour décrire la race.

Le langage pour les chiens avec un BCS inférieur comprend « élégance », « un corps musclé en douceur », « gracieux » et « athlétique ».

Le langage pour les chiens avec un BCS plus élevé comprend « musculaire », « plus lourd en os, » « construction massive », « » « carré et épais dans la construction globale », « les chiens sont plus massifs partout, » « carré et cobby » et « gras et valeureuse figure.

Ces expressions évoquent certainement des visions différentes. Alors, comment ce langage favorise-t-il l'obésité ?

Le génotype « Thrifty » chez le chien

Les chercheurs de cette étude soulignent que les races de chiens ont été initialement sélectionnées à des fins spécifiques. Les climats plus froids nécessitaient plus de graisse pour l'isolation et les réserves nutritionnelles, ou ce qu'on appelle le « gène économe ». Ces chiens ne travaillent plus dans des conditions défavorables. Avec une alimentation abondante en calories (croquettes sèches), la sélection du gène économe est devenue un facteur de risque d'obésité. Le langage standard de la race perpétue le type de corps associé au gène économe.

Les chercheurs s'arrêtent avant de suggérer des changements dans la formulation des standards de race. Au lieu de cela, ils suggèrent que les normes de race peuvent prédire le facteur de risque d'obésité. En identifiant le risque, la race peut être utilisée pour promouvoir la prévention plutôt que comme excuse pour ignorer le traitement.

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Dr Ken Tudor

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